Dans son numéro apparu mercredi 4 mars, le journal Echourouk a ôté le voile sur une affaire de trafic du sang qui consiste en la vente du sang des Tunisiens en Libye.

En effet, le quotidien a affirmé que des contrebandiers, se faisant passer pour des équipes médicales, avaient lancé des compagnes de don du sang dans toutes les régions tunisiennes exhortant ainsi les citoyens à faire preuve d’humanité et donner leurs sangs à leurs frères en Syrie et en Palestine. Seulement, ces poches du sang étaient plutôt destinées aux combattants extrémistes en Libye. Selon Echourouk, de centaines de poches du sang s'étaient ainsi passées par les frontières orientales pour être ensuite vendues, pour des prix fabuleux, à ces combattants . Par ailleurs, le ministre de la santé, Said Aidi a confirmé l'authenticité de ces informations en assurant qu'une enquête est entamée pour identifier et arrêter ces contrebandiers. Il a aussi appelé à renforcer les moyens de contrôle des frontières tuniso-libyennes.